Si mon quartier m’était chanté

Présentation et contexte du projet

Le projet « Si mon quartier m’était chanté » amène les élèves à s’ouvrir à des parcours et des cultures pour lesquelles ils n’ont que peu ou pas de repères. Construit à partir d’un travail de collectage et d’une initiation à l’enquête ethnologique, le projet cherche à questionner les cultures musicales, les parcours migratoires à travers l’espace et à travers le temps, et à aider les élèves à mieux comprendre le monde qui les entoure dans toute sa diversité culturelle.

Le projet est construit autour de plusieurs axes :

Le premier est le recueil de témoignages, de récits de vie, auprès des porteurs de mémoires de l’exil. Les élèves sont formés au questionnement sociologique et ethnologique. Ils apprennent les techniques de la prise de son, de l’élaboration de grilles d’entretiens. Ils se questionnent entre eux à propos de leur propre parcours, avant d’accueillir des témoins amenés par un médiateur. Les élèves, les témoins et le médiateur apportent des objets et/ou des images d’archives ou photos qui traitent de ces histoires. Les entretiens réalisés par les élèves entre eux et ceux qui sont réalisés auprès des témoins-musiciens serviront de base à l’élaboration du cadre d’un spectacle de fin d’année.

Le deuxième axe concerne les pratiques musicales et dansées : les élèves abordent la question des flux de population par la musique et la danse, les chants d’exil, chants d’ici et d’ailleurs, se rapportant aux déplacements, au voyage et à la migration, à travers la rencontre d’intervenants et de musiciens-témoins, qui leur transmettent des chants de leur répertoire.

Le troisième axe du travail consiste en la mise en commun de tous ces éléments pour créer un spectacle musical, dansé et mis en scène. Ce spectacle mêle témoignages enregistrés et images d’archives, chant, partie dansée et compose un tableau riche d’enseignements sur la diversité culturelle du quartier du Mayollet.

Plusieurs structures travaillent en collaboration sur ce projet et se répartissent les domaines d’intervention : l’Ecole de l’Oralité, en charge de la coordination administrative et artistique du projet, est responsable des interventions de chant, de percussions et de la formation à la collecte de témoignages d’un médiateur du centre social. Le Conservatoire de Roanne mène des interventions de danse et travaille avec la classe de Musique Assistée par Ordinateur sur les témoignages collectés et à la création d’une bande-son pour la restitution. Le Centre Social Moulin à Vent, enfin, est en charge de la mérdiation et de la collecte de témoignages auprès des habitants du quartier du Mayollet.

Intervenants

Emmanuel Bardon : chanteur

Henri-Charles Caget : percussionniste

Anaïs Gual : professeure de danse du Conservatoire de Roanne

Fabrice Raboutot : professeur de MAO du Conservatoire de Roanne

Valorisation du projet

Le projet mené sur l’année a donné lieu à un rendu public à Roanne, dans la salle Fontalon, le vendredi 15 juin en fin d’après-midi. Les parents et accompagnateurs ont répondu présents et tout le monde s’est ensuite retrouvé pour un très agréable repas partagé au Centre Social Moulin à Vents.

En bref

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