Équipe artistique
Apprenez à connaître les artistes qui prêtent leur âme à notre aventure.
Apprenez à connaître les artistes qui prêtent leur âme à notre aventure.
Après sa formation à l’École de la Comédie de Saint-Etienne, Mathieu Montanier a travaillé comme comédien, avec, entre autres, Anatoli Vassiliev (2000), Frédéric Fisbach (2001/2005/2018), Renaud Herbin et Julika Mayer (2002), Éléonore Weber (2005/2007/2010), Daniel Jeanneteau et Marie-Christine Soma (2008), Hubert Colas (2010/2012/2014), ou Dieudonné Niangouna (2013/2016/2022/2025). Il participe aux éditions 2013, 2014 et 2015 du festival international Mantsina-sur-scène à Brazzaville. Depuis 2014, il encadre des ateliers de théâtre et de lecture à voix haute à Brazzaville, Bamako, Alger, Paris, Alexandrie et St-Etienne, où il réside actuellement.
Diplômée de l’école d’architecture de Clermont-Ferrand en 2004, elle mène en parallèle de ses études une pratique artistique d’installation et participe à un collectif de théâtre tourné vers les arts de la rue. Aller/retour de pratiques qui perdurent jusqu’à aujourd’hui. Elle oeuvre dans la région Rhône-Alpes et au delà. C’est toujours la rencontre qui motive ses choix de travail. Ces dernières années, elle est engagée sur des questions d’espace public et de participation citoyenne avec le Collectif Pixel installé en Auvergne. Elle a cofondé les Ateliers Morse, un collectif pluridisciplinaire d’artistes qui a pendant 10 ans accueilli en résidence des artistes de tous horizons dans une friche à Saint-Etienne. Dans le domaine théâtral ces dernières années, elle est engagée dans le domaine de la scénographie, de la recherche de costumes ou d’accessoires avec plusieurs compagnies. Elle est aussi l’un des co-fondatrices de la Cie La peau de l’ours avec laquelle elle expérimente des projets théâtraux au long cour dans tout type d’espace.
Après des études de violoncelle avec Paul Boufil , il décide de se consacrer au chant. C’est en suivant une formation auprès de Gaël de Kerret ainsi qu’à la Maîtrise du Centre de Musique Baroque de Versailles avec Olivier Schneebeli et Maarten Köningsberger qu’il obtient un diplôme supérieur de chant en 1995. Il participe aux productions d’ensembles tels que le Concert Spirituel (Hervé Niquet), La Capella Reial de Catalunya (Jordi Savall), les Musiciens du Louvre (Marc Minkowski), Capriccio Sravagante (Skip Sempé), le Parlement de Musique (Martin Gester), la Simphonie du Marais (Hugo Reyne)…
En 1996, il fonde Canticum Novum, ensemble en résidence à l’Opéra-Théâtre puis au sein de l’ancienne école des Beaux- Arts de Saint-Etienne depuis 2007, avec lequel il se produit en concert dans toute la France et à l’étranger. Emmanuel Bardon est fondateur et directeur artistique du Festival « Musique à Fontmorigny » (Cher) depuis 1999. Il est directeur artistique du Label Fontmorigny.
Comédienne-chanteuse, vocaliste, pédagogue de la voix, Angeline Bouille est diplômée du CNR de Saint-Etienne en Art lyrique et titulaire d’une Maîtrise de musicologie, formée auprès de Jacques Bonhomme en expression vocale et scénique par l’art-thérapie. Depuis 1999, elle s’exprime à travers diverses créations musicales et-ou théâtrales, s’associant entre autres avec : le Théâtre Inutile, la Cie Nosferatu et tout fraîchement le Collectif Les Géantes Bleues.
Pédagogue, elle mène des ateliers « Corps et Voix » à destination des plus jeunes et des professionnels cherchant à se perfectionner.
En parallèle, elle se forme à l’écriture et vient de terminer, suite à une commande, un monologue jeune public « Mémoires de travers ».
Annabelle découvre la musique très jeune au sein de la Maitrise de la Loire. Elle obtient son DEM de chant lyrique au conservatoire de Bourgoin Jallieu en parallèle duquel elle suit un cursus de théâtre à l’école d’Art Dramatique de Villeurbanne. Elle poursuit son cursus musical au Pôle d’Enseignement Supérieur de Musique de Dijon auprès d’Agnès Mellon, Jean-Paul Fouchécourt et Valérie Philippin spécialisée dans le répertoire vocal contemporain et obtient en 2016 un DE ainsi qu’un DNSPM. Sa passion pour la musique d’ensemble la conduit à travailler avec différentes formations, dont Arsys Bourgogne, Calliope et la Cie La Tempête En parallèle de son activité d’interprète, Annabelle est professeur de chant au conservatoire de musique et d’art dramatique de Meyzieu depuis 2015.
Sortie de l’Ecole de la Comédie de Saint-Etienne en 2002, après une maîtrise de Lettres, Marijke Bedleem est depuis tour à tour comédienne, assistante et metteuse en scène. Elle travaille pendant 10 ans au sein du collectif Théâtre La Querelle où elle met en scène Barker, Dagerman, Dostoïevski, Crimp…, et joue dans de nombreux spectacles (Goethe, Bioy Casares, Gougaud..). Elle joue sous la direction de Pierre Maillet, Matthieu Cruciani, Thierry Bordereau ( Dom Juan, Grammaire des Mammifères…),Sylvain Delcourt, assiste Pierre-Etienne Heymann, Jean-Yves Lazennec, Gilles Granouillet, Anne Courel, Sébastien Valignat, et monte en 2013 une nouvelle compagnie : La Peau de L’Ours, dans laquelle elle travaille sur des écritures ou formes contemporaines et met en scène des spectacles aux formes singulières (Abécédaire géant à partir d’Angelica Liddell, monologue musical à partir de Grichkovets, adaptation d’un roman graphique de Hugues Barthes…). Elle organise de grands chantiers-spectacles avec des groupes amateurs et enseigne au Conservatoire de Saint-Etienne de 2014 à 2016 en classe d’interprétation.
Née en Géorgie, Maïa Baratashvili a toujours eu pour vocation la danse.
Dès ses 15 ans, elle donne des cours de danse à des élèves plus jeunes mais aussi plus âgés qu’elle, suite à sa licence en culture Géorgienne, elle donnera 3 années de cours de danse au Studio national de danse Géorgienne et 6 années dans l’école primaire Géorgienne nommée Tbilisi.
Maïa s’installera ensuite sur le territoire français et continuera à donner des cours de danse, c’est peu de temps plus tard qu’elle découvrira l’École de l’Oralité et deviendra peu à peu intervenante à nos côtés.
Diplômée de l’école d’architecture de Clermont-Ferrand en 2004, elle mène en parallèle de ses études une pratique artistique d’installation et participe à un collectif de théâtre tourné vers les arts de la rue. Aller/retour de pratiques qui perdurent jusqu’à aujourd’hui. Elle oeuvre dans la région Rhône-Alpes et au delà. C’est toujours la rencontre qui motive ses choix de travail. Ces dernières années, elle est engagée sur des questions d’espace public et de participation citoyenne avec le Collectif Pixel installé en Auvergne. Elle a cofondé les Ateliers Morse, un collectif pluridisciplinaire d’artistes qui a pendant 10 ans accueilli en résidence des artistes de tous horizons dans une friche à Saint-Etienne. Dans le domaine théâtral ces dernières années, elle est engagée dans le domaine de la scénographie, de la recherche de costumes ou d’accessoires avec plusieurs compagnies. Elle est aussi l’un des co-fondatrices de la Cie La peau de l’ours avec laquelle elle expérimente des projets théâtraux au long cour dans tout type d’espace.
Premier prix au Conservatoire d’Orléans en 1987, puis à la Courneuve en 1989. Il obtient son C.A. de batterie chez Boursault Lefèvre. En 1994, il termine ses études au CNSM Lyon. Il joue avec les Percussions Claviers de Lyon, depuis 1995, dont il assure la direction artistique avec Gérard Lecointe. Il joue aussi l’Ensemble de Cuivres et Percussions Odyssée, l’ensemble Médiéval PolisSon, Le Concert de l’Hostel Dieu, l’Ensemble Orchestral Contemporain et diverses formations de musiques improvisées qui favorisent la rencontre avec d’autres formes artistiques (théâtre, danse, peinture, informatique..).Il est professeur au CNSMD de Lyon depuis 1998. Il fait partie de l’équipe pédagogique du GRAME.
Instrumentiste transfuge de la flûte traversière contemporaine dont elle a suivi le parcours de concertiste, Isabelle Courroy s’est saisie d’une flûte oblique ancestrale jouée en Europe Orientale et Asie Occidentale, appelée kaval. De cet instrument dont elle s’est faite pionnière en Europe Occidentale, elle a féminisé le jeu et développé la plasticité. Par la mise en en tension des différentes esthétiques qui continuent de marquer son parcours, elle ouvre de nouvelles voies de création. Auteure, compositeure, arrangeure, elle écrit pour la danse, le théâtre et le cinéma. Elle œuvre également dans le domaine de la lutherie et accorde une place importante
à la transmission.
Originaire de Haute-Loire où il commence la pratique de la musique dans l’école de musique de la petite ville d’Yssingeaux, Sylvère Décot baigne très tôt dans le milieu des harmonies et des collectifs de musiques de rue. Il poursuit ensuite ses études dans les conservatoires de Saint-Etienne et de Chalon-sur-Saône avant d’intégrer le CEFEDEM de Lyon où il valide un Diplôme d’Etat en trompette et un Diplôme d’Etat en Formation musicale. Issu d’une formation classique, il se tourne par la suite vers d’autres musiques (musiques actuelles, traditionnelles, chant polyphoniques…) qui lui permettent aujourd’hui de proposer un enseignement ouvert à de multiples pratiques artistiques et pédagogiques. En parallèle de sa carrière d’enseignant et d’intervenant, Sylvère Décot se consacre à la recherche universitaire en sciences de l’éducation.
Chanteuse de jazz, professeur de chant, aime décliner sa passion sous toutes ses formes. Elle se forme au conservatoire de Valence et à l’ENM de Villeurbanne puis au CEFEDEM de Lyon. Elle commence par transmettre à travers des ateliers polyphoniques où elle aborde le Gospel, le jazz, le Calipso, les chants tziganes.
Depuis 2016, elle intervient en milieu scolaire dans le cadre des Temps Aménagés Périscolaire, et aborde les chants du monde à travers un répertoire de berceuses.
Apres une dizaine d’années de transmission elle est reconnue, lors d’une VAE, comme professeur de Chant par le Conseil Général de la Loire.
Hacer Toruk, chanteuse française d’origine turque, est aujourd’hui considérée comme l’une des incarnations les plus marquantes du chant traditionnel turc. Elle présente la musique turque dans toute sa richesse mais est connue également pour son éclectisme artistique, travaillant tant avec des musiciens de traditions et genres confondus tels que des danseurs, des conteurs ou encore des compositeurs contemporains.
Elle s’est produite notamment au sein du trio de polyphonies vocales Tzane (CD Gaïtani, Naïve 2010), ainsi qu’avec la danseuse-chorégraphe Paola Ruggeri, l’ensemble renaissance Doulce Mémoire ou encore avec le musicien Titi Robin. Née à Istanbul, elle est comme cette ville, le regard, le cœur tournés vers l’Orient et l’Occident tout à la fois.
Jeanne Vimal est comédienne. Elle est embauchée par la Comédie de Saint-Étienne, au sortir du cursus de l’école, pour une année de permanence comme artiste associée. Sous la direction d’Anne Courel, elle rejoint de 2010 à 2014, « La Fabrique » : une troupe de 12 comédiens et d’auteurs associés avec qui elle œuvre au quotidien sur le territoire de St Priest (69).
Elle intègre à Paris en 2015 la troupe des cabarettistes avec qui elle crée trois cabarets, la Compagnie de Février, et la troupe de b-Ateliers, avec qui elle réfléchit à la programmation d’événements et de tournées à bord de la péniche Adélaïde. Elle intègre également à Toulouse le Groupe Wanda avec qui elle crée « L’Origine du monde » et « Croire aux Fauves » (en cours), adapté du récit de Nastassja Martin. Elle joue actuellement avec la compagnie Camino dans « La caresse et la mitraille », une adaptation de « La guerre n’a pas un visage de femme » de Svetlana Alexievitch. Depuis 2010, elle est membre du comité de lecture A Mots Découverts.
Fondatrice de la Cie Dynamo, Virginie crée des chorégraphies à l’image de sa pluridisciplinarité, fruit de son parcours. À ses débuts, elle est interprète d’un répertoire classique, puis de productions théâtrales parisiennes et de créations contemporaines en Europe, et obtient parallèlement le diplôme d’État et la licence en arts du Spectacle. L’envie de se risquer à une danse aérienne l’amène à travailler avec l’Éolienne et Les Elastonautes, sans jamais délaisser la danse contemporaine avec la Cie Maryse Delente ainsi qu’Adrien M et Claire B dans le solo Hakanaï avec lequel elle parcourt le monde. Ses créations, que ce soit pour la scène, la rue ou autres lieux insolites comme une piste d’équitation pour le Cadre Noir de Saumur, ont toutes pour points communs le plaisir du mouvement et une forme d’espièglerie, vecteurs d’émotions et de rencontres.
Formée au CNR, aux ateliers de la Comédie de Saint-Étienne et au Théâtre du Mouvement à Lyon, je suis titulaire d’un Diplôme d’Études Musicales en chant et musiques actuelles.
Artiste curieuse, j’aime passer de la scène à la rue et côtoyer le chemin artistique de compagnies diverses pour expérimenter la pluridisciplinarité.
Formation aux Beaux-arts de Saint-Etienne (DNSEP 1998), graphiste tout terrain, sérigraphe des champs & des montagnes. Montreur d’images, d’installations éphémères lumineuses et animées, d’entre-sorts ou de performances. Activateur au sein de projets artistiques dans l’espace public, de résidences itinérantes et d’œuvres-outils mobiles, en France et à l’étranger, avec différents collectifs, festivals ou institutions.
Léa Maquart suit un parcours classique en flûte traversière avant de bifurquer vers les musiques traditionnelles orientales et balkaniques avec la découverte du Ney et du Kaval, elle obtient un DEM en musique orientale après de nombreux séjours à Istanbul où elle apprend auprès d’Ahmet Sahin, grand neyzen et chanteur de musique classique ottomane. Elle continue de se former en Kaval bulgare auprès d’Isabelle Courroy, Nedyalko Nedyalkov, Kiril Belezhkov…
Elle joue actuellement dans le trio Baba Marta (musique bulgare libre et inventive), Banitsa (bal bulgare) l’ensemble Marmara (musique ottomane et chant byzantin), mais aussi dans un tout autre registre dans la compagnie Le Bus Rouge (au piccolo) et avec les Fidji Phoenix Sisters (au chant, ukulele, flûtes). Elle participe par ailleurs en tant que musicienne à de nombreuses actions pédagogiques avec l’association « A l’ouest des Balkans », l’Ecole de l’oralité ou encore la Toute Petite Compagnie.
Après une médaille d’or de flûte à bec au Conservatoire de Valence, une médaille d’or de traverso à l’Ecole de Musique de Villeurbanne et une Licence de musicologie à l’Université Lyon II, il étudie au Conservatoire Royal de Bruxelles, au Centre de Musique Ancienne de Genève et au Conservatoire National Supérieur de Lyon. Il se produit dans divers ensembles à la flûte à bec et au traverso, donnant de nombreux concerts en France et à l’étranger. Il est membre fondateur de l’ensemble PolisSons (musique médiévale, musiques improvisées, créations contemporaines, musiques expérimentales) et du duo “;” (musiques improvisées) Titulaire du Certificat d’Aptitude, il est professeur de flûte à bec et traverso au Conservatoire National de Région de Saint-Etienne, il est également responsable du Département de musique ancienne dans ce même établissement.
Compositeur de musique, Jean-Christophe Désert obtient une Maîtrise en musicologie à l’Université Lumière Lyon 2 (1986) et reçoit la médaille d’or de composition en musique électro-acoustique (1987) au CNR de Lyon. Depuis 1987, il collabore étroitement des compagnies, comme la compagnie de danse contemporaine Hallet Eghayan pour laquelle il a signé la plupart des compositions musicales de ses ballets, Il a été également responsable de l’enseignement musical de la Classe Danse-Etudes. Il a, d’autre part, développé un autre axe de composition en direction de l’image avec la création de musiques pour deux courts métrages.
Accordéoniste chromatique, Benoit se forme au Conservatoire d’Orsay puis au CEFEDEM de Lyon. Ses expériences hors des institutions le tourne vers la création : il revisite les musiques d’Europe de l’Est et le jazz avec Doïna Quintet, brouille les styles avec la formation noise-rock Coccyx. Sa rencontre avec le spectacle vivant et la danse contemporaine se fait auprès de la chorégraphe Claire Jenny et de la Compagnie Point Virgule, qu’il accompagne sur scène pour la pièce jeune public « Incertain Corps » puis pour la création « Perspectives », ainsi que dans des projets de création en milieu carcéral faisant se rencontrer détenus, danseurs professionnels et amateurs.
Chanteur dans divers ensembles vocaux, notamment durant cinq ans au sein du Choeur National des Jeunes sous la direction de prestigieux chefs (Régine Théodoresco, Filippo Maria-Bressan, Frieder Bernius), il arpente actuellement les répertoires polyphoniques traditionnels et populaires avec le groupe d’hommes Les Mécanos.
Violoniste de formation, il s’oriente très tôt vers les musiques improvisées. En 1998, il co-fonde Légende la lune (musique du monde) tout en apprenant à jouer de deux vièles à archet à cordes sympathiques : le nyckelharpa d’origine suédoise et la fidula d’origine espagnole. Avec le nyckelharpa il compose et se forge un univers musical particulier, puisant son inspiration au coeur des musiques anciennes d’orient et d’occident. Passionné du rapport entre la musique et le geste, il compose et interprète la musique de divers spectacles de danse, de jonglage, de théâtre de rue. En parallèle il joue du violon électrique dans divers styles (rock,fusion,chanson française). En 2004 il rencontre le flûtiste Patrick Rudant et forme le duo Alysma. Il compose le répertoire pour ce duo et effectue de nombreux concerts en public mais aussi dans les hôpitaux auprès d’enfants malades. En parallèle de Canticum Novum il se produit aujourd’hui avec l’ensemble Aux couleurs du moyen âge, le trio Ya Leili et la contorsionniste Elodie Chan.
De formation autant classique qu’orale, il oscille naturellement entre les genres et les styles avec ses saxophones, quelques flûtes, des percussions et le chant. Tout jeune, il apprend la flûte irlandaise, la bombarde et les percussions au sein d’un bagad de sa ville natale Fougères. Il découvre le saxophone à 12 ans. Parallèlement, il suit une troupe de théâtre plusieurs étés consécutifs, et y découvre la comédie et le rapport au public.
Parallèlement à un cursus classique complet, la basse électrique lui ouvrira les portes du jazz, et l’improvisation lui permettra de faire des rencontres décisives. À 25 ans, il part pour 5 ans de tournées internationales avec Babylon Circus. Toujours fortement attaché aux musiques traditionnelles et à la danse, la curiosité l’incite à découvrir et pratiquer d’autres cultures et traditions musicales (italienne, klezmer, bulgare, turque, Jazz de la Nouvelle-Orléans, rébétique, réunionnaise, japonaise…). Depuis, il partage la scène et la rue avec plusieurs compagnies sous des formes aussi diverses qu’enrichissantes.
Chercheur de sons, il oriente et encadre la jeunesse défavorisée en la formant à la culture congolaise, patrimoine oublié… En 2007, il fait un bref passage au ballet de l’écurie MALOBA et l’OKWESS international de Jupiter. Dans cet esprit culturel universel sur l’échange, l’artiste, avec son groupe MONAMA (arc-en-ciel en lingala) mélangera avec brio la musique traditionnelle et les sons modernes pour créer son style dénommé Ordofolk. Depuis, Papy porte bien des casquettes : Chanteur, Percussionniste, Conteur congolais ( RDC),compositeur ; mais également sensibilisateur au sein de la société civile environnementale et diffuseur de la Croix Rouge.
Touche à tout, Judith Chomel a un parcours professionnel fort atypique ! Avec une maîtrise d’histoire de l’art en poche, elle devient tour à tour guide dans une forteresse médiévale, assistante de l’attachée culturelle à l’ambassade de France en Italie, coordinatrice éditoriale pour la biennale du design de Saint-Etienne, administratrice d’un ensemble de musique ancienne, puis musicienne.
Elle est également la chanteuse et accordéoniste des Barilla Sisters, fameux groupe stéphanois qui reprend des tarentelles du sud de l’Italie en compagnie de Radio Tutti. Elle nourrit un très fort goût pour les carnets de voyage, la photographie et l’illustration.
Née en 1966 à Saint-Etienne, de parents italiens, Isabelle fait tout d’abord des études d’italien pour approfondir la connaissance de cette langue qu’elle a toujours pratiqué et aimé. Comédienne professionnelle avec le Théâtre de la Tarlatane depuis 2004, Isabelle a été à l’initiative de plusieurs spectacles souvent destinés au jeune public : « Dans ma maison de papier, j’ai des poèmes sur le feu » de Philippe Dorin, « Petites Querelles ». Elle a créé deux spectacles autour du tango et de l’Argentine, comédienne dans « L’envolée d’une triste pensée », lecture théâtralisée et musicale et metteuse en scène dans « L’ombre des reines » de Evelyne Pieiller. Dans « Histoire d’un pantin » de Gisèle Bianchi (adaptation des aventures de Pinocchio de Carlo Collodi), elle interprète une dizaine de rôles différents.
Elle a travaillé comme comédienne avec d’autres compagnies ligériennes (Trouble Théâtre, Au-delà des forêts et Théâtre Libre). Elle enseigne le théâtre auprès d’enfants, d’adolescents, d’adultes, et de personnes handicapées et/ou en hôpital psychiatrique.
Diplômée du CNSM de Lyon en 1994 en violoncelle, elle effectue aussi un cycle de perfectionnement en trio à cordes et est amenée à suivre les enseignements du Trio à cordes de Paris et du Quatuor Mosaïque. Elle consacre une grande partie de son temps à sa passion pour la musique ancienne, classique et romantique sur instruments d’époque, et collabore avec de nombreux ensemble, dont Canticum Novum. Elle enseigne le violoncelle baroque au CRR de Grenoble. Soliste de l’Ensemble Orchestral Contemporain sous la direction de Daniel Kawka depuis 1997, elle joue pour divers festivals et concerts de musique contemporaine, en France et à l’étranger. Dans le même domaine, elle participe à divers projets au sein du Gramecentre de recherche musicale.
Multi-instrumentiste, chanteur, joueur de kanun et de luths, Spyros Halaris commence son apprentissage par le chant byzantin avec Nikos Konstantinopoulos et poursuit ses études avec Spyros Pavlakis au Conservatoire National d’Athènes. Parallèlement, il y apprend aussi le kanun auprès de Panos Dimitrakopoulos et découvre l’oud et le luth de Constantinople (lavta) en autodidacte.
C’est aux côtés de son père, le compositeur et musicologue Christodoulos Halaris, qu’il a approfondi ses recherches sur la musique grecque antique et byzantine. En France, il poursuit des études d’ethnomusicologie à l’Université Paris VIII, de chant lyrique avec Hubert Weller et approfondit sa connaissance de la musique ottomane.
Percussionniste, Ismaïl Mesbahi est influencé dès son enfance par les musiques du Maghreb et du Moyen-Orient. Ses voyages et ses rencontres musicales lui permettent des recherches autour des rythmes, des couleurs, des sons… ll cherche à élargir son répertoire aux musiques balkaniques et turques, terrain de rencontre entre musiques occidentales et orientales, et s’ouvre à d’autres esthétiques musicales: musique contemporaine, musique baroque, musique médiévale, chanson française, jazz… Depuis de nombreuses années, Ismaïl Mesbahi accompagne la danse sur scène ce qui lui permet de pratiquer la musique sous un angle différent et d’approfondir ses recherches entre le mouvement et le rythme.
Philippe Roche est initié au jazz pendant plusieurs années par Michel Petrucciani. Parallèlement au Jazz, il apprend le luth oriental (oùd) auprès de grands maîtres comme le tunisien Khaled Ben Yahia. Il participe à des expériences très variées en tant que musicien et joue pour le théâtre, et en musique contemporaine. Il partage sa vie professionnelle entre les concerts, la composition et la pédagogie. Il est responsable du département jazz à l’ENM de Villeurbanne et formateur en culture musicale au CEFEDEM Rhône-Alpes.
Comédienne formée aux arts scéniques à la Comédie de Reims, s’en suivra une intégration dans la permanence artistique sous la direction de Christian Schiaretti puis un voyage de compagnies en compagnies en France, au Maroc et en Roumanie, mêlant le théâtre la danse le chant le cirque la marionnette, avec toujours en îlot central une place privilégiée pour la langue, le dire et ses infinies variations.
Benoit Cancoin est un de ces contrebassistes qui n’en finissent pas d’interroger l’instrument. Un laborantin du sensible pour être plus précis. Il frotte, s’efface, éveille ou saigne la corde, duplique les axes, craquelle, strie, scie, crisse, pleure, écartèle, martyrise, grogne, hèle, offre. Rien d‘autre – et cela est déjà beaucoup – qu’un feuilleton du tendre et du sensible entremêlés.
« J’ai parcouru avec passion, les mondes du classique, du jazz, de la musique contemporaine. Puis c’est ouvert à moi le monde des sons, le monde des bruits, monde d’émotion, de beauté, de dureté, d’espoirs, monde qui me surprend toujours après pas mal d’années… Mon véhicule préféré est l’improvisation (mais pas que), et avec les autres musicien-nes, danseuses – danseurs, plasticien-nes, écrivain-nes, nous multiplions les contextes de jeux, pour toujours se rencontrer, se raconter. »
Marine Delcroix est artiste plasticienne. Dans son œuvre prédominent la photographie (polaroid, argentique, numérique et cyanotype), le graphisme (typographie, illustration et papier découpé) et la vidéo. Elle réalise des films documentaires, expérimentaux ou de fictions et des installations.
Observatrice sensible des phénomènes urbains, à travers sa photographie, elle capture, collecte et documente, parfois non sans humour, les choses qui l’entourent.
Depuis 2008, elle collabore avec d’autres artistes (musiciens, performeurs, danseurs, conteurs…), ce travail de co-création aboutit à des formes théâtrales, cinématographiques ou performatives. En parallèle, elle mène pour un public très large des actions d’éducation et de sensibilisation à l’image sous forme d’ateliers, et qui donnent lieu à des expositions, des éditions, des films et où des performances.
Après sa formation à l’École de la Comédie de Saint-Etienne, Mathieu Montanier a travaillé comme comédien, avec, entre autres, Anatoli Vassiliev (2000), Frédéric Fisbach (2001/2005/2018), Renaud Herbin et Julika Mayer (2002), Éléonore Weber (2005/2007/2010), Daniel Jeanneteau et Marie-Christine Soma (2008), Hubert Colas (2010/2012/2014), ou Dieudonné Niangouna (2013/2016/2022/2025). Il participe aux éditions 2013, 2014 et 2015 du festival international Mantsina-sur scène à Brazzaville.
Depuis 2014, il encadre des ateliers de théâtre et de lecture à voix haute à Brazzaville, Bamako, Alger, Paris, Alexandrie et St-Etienne, où il réside actuellement.
Antoine réalise des projets radiophoniques depuis 2019. Après avoir été tromboniste pendant une dizaine d’années au sein de Barrio Populo, il se forme à la radio en 2018. Il collabore régulièrement avec l’émission Les Pieds sur Terre sur France Culture et anime régulièrement des ateliers radio, qui l’amènent à produire des documentaires sonores participatifs. En 2022, il réalise le documentaire Nos Voisins Sauvages pour la RTS (radio télévision suisse) sélectionné au festival Longueur d’Ondes. En 2022/2023 avec la Compagnie Chabraque, il mène une série de résidences en EHPAD et en hôpital psychiatrique où il récolte des récits de vies et de la matière sonore qui deviendront le spectacle In Petto.